Le groupe historique - Les amis de Tournai

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Nos confréries.
Les corporations
Introduction
La Confrérie des Chevaliers de la Tour de Tournai a décidé la constitution d'un groupe à caractère historique chargé d'illustrer fièrement le glorieux passé de Tournai enfoui sous les poussières de l’Histoire, d'assurer une représentation de prestige de la ville lors de manifestations locales, nationales, voire internationales et de rehausser accessoirement le panache de la Confrérie.
Dans un esprit de rapprochement synergique avec des groupes étrangers à vocation similaire, elle a choisi de retracer un événement majeur qui s'est déroulé à Tournai au 16ème siècle et donna lieu à un très important déploiement de fastes , à savoir une visite que Charles Quint rendit à Tournai en 1521, et sur laquelle nous possédons des informations assez précises quant aux participants aristocratiques , aux vêtements somptueux qu'ils portaient et à l'éblouissant cortège qui accompagna l'événement.
Programmation
L'importance du projet et son incidence financière ont conduit ses auteurs à programmer sa réalisation sur une période de 10 ans venant à échéance en 2013, correspondant symboliquement au 500ème anniversaire du tournoi donné en l'honneur du roi Henri VIII et au 100ème anniversaire de sa reconstitution prestigieuse sur la Grand-Place de Tournai en 1913.

Il est ainsi prévu 3 phases essentielles comprenant la réalisation d'un premier groupe de 28 personnages conduits par Charles Quint, emmenant le futur Philippe II, les reines douairières de France et de Hongrie, accompagnés de leurs suites. Viendra ensuite un deuxième groupe de 42 personnages composant les serments et porteurs de bannières ; un troisième groupe de 34 personnes composeront les serviteurs, prévôts, représentants des métiers et gentilshommes et bourgeois. Au total, quelque 110 personnages composeront avec panache cette chatoyante fresque historique.

La mise en œuvre de cet ambitieux projet débute par la reconstitution des corporations de métiers qui ont traversé plusieurs siècles et occupé une place prépondérante dans la vie économique et sociale de la cité.
Un peu d'histoire.
Au Moyen Âge, la corporation désigne le mode de groupement professionnel des professions artisanales qui soumettent leurs membres à une discipline collective dans l'exercice de leur profession ; préfigurant nos unions professionnelles, véritables instruments de lutte sociale comparables à nos syndicats actuels, les corporations jouent un rôle important, sinon dominant, jusqu'à la fin du 18ème siècle dans l'économie et la politique urbaines au point de constituer de véritables sociétés de secours mutuels développant la solidarité entre ses membres et de participer au gouvernement des villes , mais disparaissent lorsque les autorités républicaines françaises les abolissent en 1791 par les lois d'Allarde et Le Chapelier.
Sans entrer dans les péripéties des querelles du trône de France qui, au début du 14ème siècle, mirent en présence le parti du duc Louis d’Orléans, frère de Charles VI, et celui du duc de Bourgogne, l'accession au pouvoir des métiers tournaisiens leur est intimement liée. L'oligarchie patricienne de Tournai dont le souci majeur était de " sauvegarder ses intérêts commerciaux dans les pays ducaux " qui entouraient de toutes parts les territoires tournaisiens, nourrissait des sentiments pour la branche bourguignonne. En revanche, le peuple « se tournait tout naturellement vers l'héritier d'une dynastie (royale) qui avait eu des attentions à son égard " depuis 1332. On assiste ainsi à une solide alliance entre le peuple et la couronne contre la haute bourgeoisie, à un moment où, partout, les métiers relèvent la tête et passent à la conquête temporaire ou définitive des pouvoirs municipaux. (cf.Roland, Histoire de Tournai, pp.145 et sv).
Lors de troubles survenus en juin 1423 au départ de la paroisse Saint-Brice principalement peuplée de foulons et de tisserands craignant une mainmise bourguignonne sur les affaires de la ville royale française, les " gens de métiers " décident subitement de réclamer aux Consaux leurs bannières des métiers et les obtiennent sans heurts sanglants. C'est ainsi qu'avec l'accord du magistrat les bannières du roi et de la ville furent amenées de la Halle des Consaux pour être déposées sur les marches de l'hôtel du Porc, vieux manoir fortifié du 12ème siècle sis sur la Place, après une éclipse de quelque 60 ans !
Ces événements eurent pour conséquences essentielles de faire reconnaître l'existence officielle des corporations artisanales, et d'accorder à ces dernières une participation directe à l'administration et au gouvernement de la royale cité. Pour arriver à ce résultat, " toute la population urbaine fut répartie en 36 bannières, ou groupes de métiers, sous lesquelles il y eut obligation pour tout citoyen, artisan ou non, de s'inscrire".
Chaque corporation est dirigée par un doyen et un sous-doyen, choisis parmi ses membres ou désigné par les autorités de la ville, assistés de jurés chargés de trancher les contestations corporatives. Elle prend en charge la formation de ses membres répartis en 3 échelons : les apprentis, les compagnons et les maîtres ; elle détient un monopole de fabrication dans son secteur ou de vente de ses produits ; en outre, elle possède un local de réunion, une caisse commune, des armes, une chapelle et un saint patron.
Chaque corporation est dirigée par un doyen et un sous-doyen, choisis parmi ses membres ou désigné par les autorités de la ville, assistés de jurés chargés de trancher les contestations corporatives. Elle prend en charge la formation de ses membres répartis en 3 échelons : les apprentis, les compagnons et les maîtres ; elle détient un monopole de fabrication dans son secteur ou de vente de ses produits ; en outre, elle possède un local de réunion, une caisse commune, des armes, une chapelle et un saint patron.
Aujourd'hui
Ce sont ces corporations et leurs bannières que les Chevaliers de la Tour de Tournai ont décidé de reconstituer et de faire revivre. Pour l’heure, il a été convenu de rendre vie à 28 d'entre elles, parmi lesquelles les corporations des Bateliers, des Drapiers, des Tanneurs, des Orfèvres, des Potiers, des Maçons, des Laboureurs, des Tisserands, des Tapissiers, des Serruriers, des Peintres et des Couvreurs.
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